LOGOS - #2 : Mahmoud le Saoumfa

Résumé

Le Master est envoyé en Iran déjouer les plans du machiavélique docteur Jakubowitz et venger son ami Piero. Il pourra compter sur l'aide de Mahmoud, alias le guide, alias le grand humain. De Téhéran à Denver, de Paris à Calcutta, notre héros va tout faire pour déjouer les plans du sionisme mondial...
 
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Monde du nord, pour les hommes actifs mais pudiques.

Chapitre 1 : Putes asiates et courtisans séfarades

 

Le Master se rallongea et prit une cigarette. Aussitôt, Volupté de Rubis lui alluma avec son briquet dorée.

- Contentes, les filles ? ...

Les sept donzelles asiatiques étaient repues de plaisir. Panthère de Jade, la plus âgée, caressait la poitrine velue du Master de ses ongles longs et rouges :

- Tu as réussi à toutes nous satisfaire, homme du nord. Jamais personne n'y était arrivé. Pourtant, nous avons vu passer des Noirs à la nudité joyeuse, montés comme des ânes ; des Scandinaves plus vigoureux que des hordes de Vikings ; des Américains dopés aux pilules chimiques à côté desquelles le Viagra n'est qu'un bonbon au miel. Aucun n'a réussi à faire jouir plus de quatre d'entre nous. Alors que toi, tu nous as toute envoyé au septième ciel, et tu sembles déjà prêt à recommencer...

Le Master allait répondre mais son téléphone se mit à vibrer.

- Allô, mon colonel ?

C'était le colonel Meyssan, chef du SAS (Service anti-sioniste).

- Agent Logos ? Où en êtes-vous ? Déjà sur place à Téhéran ?

- Je suis sur le départ, dit le Master, en s'arrachant aux bras voluptueux des Asiatiques en chaleur.

Les filles lui passèrent ses affaires. L'une d'elle voulut se mettre à genou devant lui et saisir son membre encore puissant, mais le Master la repoussa dédaigneusement.

- Ne traînez pas, agent Logos, vous êtes attendus chez Mahmoud dans 36 heures exactement.

- J'y serai, mon colonel.

Il raccrocha. On toqua à la porte : c'était Atzmon, le propriétaire de l'établissement, qui venait voir si tout se passait bien. Il s'excusa d'avoir dérangé et repartit, prosterné et obséquieux. Atzmon était un séfarade du quotidien que le Master appréciait car il avait compris qu'il devait garder la place qui était naturellement la sienne, celle d'intermédiaire et de courtisan.

- Bon, j'ai 36 heures devant moi, autant dire que je vais m'occuper de vous encore un peu, dit le Master en bombant le torse. 

- Viens, puissant croisé héllénique, susurra Pétale Rosée, alors que les autres filles approchaient, prêtes à satisfaire tous les désirs de notre agent spécial."

Chapitre 4 :  Schlomo ce gros homo

Le soir tombait sur Téhéran. L'artère principale de la ville était bloquée dans les deux sens par des cordons de police. Les secouristes amenaient sur une civière le cadavre de la victime.

- Je l'ai toujours dit que le Système tuerait quelqu'un en plein Téhéran pour faire porter le chapeau au régime du grand résistant Mahmoud et décrédibiliser son action en tant que résistant au nouvel ordre mondial judéo-protestant, dit le Master, hein voilà.

Patrick Buisson s'approcha de la civière et souleva le drap qui recouvrait le corps : sur le front, l'homme s'était fait tailler au couteau une étoile à six branches.

- Le signe des Brigades de Mammon, murmura Buisson. Vous connaissez ?... Leur chef est Schlomo Jaku, le fils du maléfique docteur.

- Je retrouverai cet agent du Mal intégralement soumis au tout-puissant lobby judéo-talmudique, jura le Master.

- Schlomo est connu pour être un jet-setter, dit Buisson, un mondain cosmopolite avec des amants aux quatre coins de la planète. Il est le fils d'un premier lit du docteur Jaku. Depuis ce dernier a divorcé de cette femme, qui a refait sa vie avec une cadre du Likoud. Cela nous prouve bien que l'homosexualité, comme le judaïsme, est une maladie qui se transmet par la mère.

- Et que derrière chaque divorce, il y a un sionisme, ajouta le vénérable Gouasmi.

- Quand je pense que l'annéee dernière, fit le Master, j'ai croisé cette lopette de Schlomo dans une boîte sur les Champs. Il était entouré de ses mignons, il sortait sûrement d'un back-room où il se tapait des vieux lubriques. Il a voulu faire son malin, mais anthropologiquement, le mec est un sous-homme. Je lui ai mis deux baffes, il a pété, il aurait pu faire caca.

Les trois hommes montèrent dans une limousine qui les emmena au palais du président Mahmoud, grand leader de la résistance mondiale au sionisme.
Le téléphone de Buisson se mit à vibrer. C'était l'ancien présid
ent de la République.
- Tiens, Naboléon qui m'appelle... Sans moi il est perdu. Il passera par mon assistante, cette lesbienne héroïnomane.

Il raccrocha.
- Parlons de choses sérieuses, agent Logos. Nous avons pris des informations auprès de notre ami Américain Alex Jones. Selon lui, Schlomo se cache actuellement dans une base secrète sous l'aéroport de Denver. Il sera difficile de l'atteindre à cet endroit. En revanche, nous savons qu'une fois par mois, il se rend dans une maison de passe, Fistyland, à quelques rues de là. C'est là que nous avons une chance.
- A mon avis Schlomo a caché des infos confidentielles là où je pense et il est allé dans cette Fistinière de l'Empire pour se les faire extraire...

Le Master était impatient de partir. Il le devait, pour son combat au nom du Bien, et pour la mémoire de Piero.

Chapitre 5 : Les sionistes se cachent pour mentir

Téhéran, Hôtel Résistance - 23h00

Un verre de vodka a la main, cadeau personnel du Président Poutine, l'agent Logos regardait sans les voir les rues illuminées de Téhéran qui s’étendaient sous ses yeux. Le président Mahmoud l'avait déjà averti mais le fidèle Atzmon derrière lui tenait dans ses mains un iphone avec une preuve définitive, une vidéo Youtube floue. Piero était mort, c’était sur internet et donc confirmé. Au cœur de la capitale de la Résistance mondiale, seule sa virilité exceptionnelle empêchait les larmes de l'agent Logos de couler franchement sur ses joues. Comme il faisait face à une vitre, il se demanda s'il devait se tourner pour pleurer. Il vérifia ses poches à tout hasard. Demain les dignitaires de la dissidence viendrait lui présenter leurs condoléances et leurs respects, comme la saine hiérarchie des hommes leur imposait. Foutaise ! S'ils connaissaient leur place, aucun d'eux ne méritait de s’asseoir a sa droite. Un petit sémite de Bethléem avait essayé une fois mais il manquait clairement de vision. Mettre en esclavage les peuples libres, ça ils savaient, mais bâtir quelque-chose de grand, d'universel, comme une religion là... Il s’égarait. Piero...
Sur un ton d'un calme hellèno-chrétien ne laissant rien paraître, il ordonna à Atzmon: "Encore une fois". Connaissant sa place de sémite du quotidien, ce dernier bafouilla un "Oui, Maître" obséquieux avant de relancer la vidéo.

Piero s’était bien battu, et le NWO avait dû mettre les moyens pour l'avoir. Bien que floue, la vidéo montrait clairement la Base àa Défendre de Piero, au cœur de la Lozère sauvage, même si les bâtiments autour rappelaient plutôt le Jardin du Luxembourg. Détail de l'histoire... On voyait les forces sataniques s’approcher. Au moins deux agents du NWO déguisés en policier municipaux, les sionistes ne reculaient devant aucun soufflé au drapeau, plus sans doute la quarantaine de snipers cachés ayant abattu Kennedy. Après avoir encerclé la BAD (un devant, un derrière) ils entamèrent une sorte d'invocation satanique difficile à discerner, au nom d'un certain Codpainal. Ça ne faisait pas très communauté organisée comme nom mais "ils" n’étaient plus à un mensonge prêt. Avant même d'avoir vu la suite, l'agent Logos savait ce qui allait arriver. Piero était un guerrier, il allait se battre et mourir en homme, en aryen, comme cette fois sur le parking avec les Arméniens... Un des murs en carton de la BAD vola en éclat et un Piero amaigri, sans doute la nourriture déshydratée prise sans eau, mais un Piero plein de fougue bondit. Bien que ralenti par un sac de 60 kilos, il prit les agents du Malin par surprise. Avant qu'ils aient pu maîtriser leur fou-rire, Piero s’était déjà enfoncé dans un bosquet bien taillé. Piero était un survivaliste-né, un vétéran expérimenté. La chasse au surhomme fut haletante. Au bout de 5 bonnes minutes, Piero, en sueur et apparemment légèrement déboussolé (c'est vrai qu'il avait toujours négligé la boussole dans son sac de survie) était revenu à son point de départ. Les deux pantins de Satan en uniforme laissèrent échapper un sifflement encore plus aigu, qu'on aurait pu prendre pour un rire mais que l'oreille exercée de l'agent Logos reconnu comme un code reptilien. Piégé, mais déterminé à vendre chèrement sa peau, Piero ouvrit son sac et commença alors à bombarder à la main les deux minions du Diable de gravier (ou de chevrotine calibre .12, c’était dur à voir à cette distance). Les sifflements des deux gredins cessèrent d'un coup, et l'un deux sortit un objet étrange qu'il pointa sur Piero. "Taze ce con !" lança son collègue de crime. De l’hébreu, évidement... Il tira, et Piero s'effondra. C’était fini.


Presque ! D'une rambarde ("Ça fait définitivement penser au Jardin du Luxembourg" nota l'esprit conceptuel de l'agent Logos), un homme s’élança vers les deux monstres indignes des corps constitué qui soutenaient le Maître. Son cri de guerre retentit : "Pour Pie XII et le Führer !" C’était Reynouard ! La charge galante dans la plus pure tradition hellèno-chrétienne fut néanmoins sans effet. L'un des deux agents du Mossad lança ce qui semblait être une grenade lacrymogène et Reynouard, méprisant le danger (ou inconscient on dirait plutôt) inspira la fumée à grande gorgée. Il s'effondra sur le sol, juste le temps de lancer un "Vous ne m'avez pas gazé, ça ne compte pas !" d'un ton de défi, certes légèrement difficile à discerner au milieu des toussements.

Un nœud se noua dans le cou de l'agent Logos. Un torticolis à coup sur. Évidement à force de se tourner.... Mais il gardait espoir. Piero était parti mais il était sur que Reynouard était vivant. Il savait trop de choses pour que le NWO s'en débarrasse aussi simplement. Et puis l'homme était un génie de l'évasion. Une fois il s’était sorti d'une chambre étanche simplement en brisant le carreau. Où qu'il soit, il s'en échapperait. Peut-être sur la Lune il y aurait des complications mais encore aurait-il fallu que quelqu'un y soit jamais allé. De toute façon même si on ne le retrouvait pas, il était forcement allé quelque part...

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