(Récit) La journée d'un soralien

"Que je vous raconte ce qui m'est arrivé l'autre jour...

Je me promenais dans le quartier du Marais à Paris. J'étais venu en moto évidemment, car je ne suis pas un untermensch qui prend sa bagnole ni les transports en commun. (Déjà, sur le périph', je m'étais embrouillé avec un taxi qui m'avait accusé de lui avoir fait une queue de poisson. Là, direct, le mec, je te l'ai savaté, sans même descendre de ma bécane. Je lui ai balancé des low-kicks, il a terminé le nez sur son volant, bien fait pour sa gueule.)
Donc je me promène un peu, et je tombe sur un couple homo. Je les interpelle et je leur balance :
- Je suis sûr qu'avant d'être pédés, vous étiez des baiseurs compulsifs.
Ils me regardent ahuris :
- Ah ouais, comment tu sais ça ?
- C'est l'évolution normale des déviances sexuelles. Et je vous prédis même que vous finirez pédophiles... Les perversions s'aggravent avec l'âge. Si vous prenez aujourd'hui un doigt dans le cul, demain ce sera une bite d'immigré. Tout ça est vérifiable de A à Z.
Les mecs avaient l'air emmerdé. Ils m'ont dit qu'ils feraient attention.

J'arrive près de la rue des Rosiers, je passe devant un vendeur de gâteaux, Bensoussan, hein voilà, pas besoin de faire un dessin, l'appartenance communautaire du gars se voit comme le nez au milieu de la figure...
Je regarde ses gâteaux au miel et au fromage blanc :
- C'est gras, je lui dis, c'est gras. Ça sent l'huile.
Le mec n'avait aucune pudeur, tout dans la vulgarité. Il commence à me tchatcher sur son grand-père qui est mort dans les camps, gnagnagna...
- Tu comprends, je suis juste un juif du quotidien moi !
- T'es sûr que tu ne fréquentes pas les élites de l'oligarchie vétéro-testamentaire ? Tu n'aurais pas un peu la haine du goy par hasard ?
Il me dit que c'est vrai : pour lui, on est juste du bétail, il peut violer nos femmes sans être condamné par la loi juive. Mais à part ça, il nous respecte... Il commence à m'énerver. Je lui réponds :
- Ah ouais, et ton grand-père mort à la guerre, il était parmi les dix-quinze milles mecs morts du typhus, pas de pot... Voilà ce qui arrive quand on ne finit pas le boulot. Moi mon père est mort en Algérie, au nom de la grandeur helléno-chrétienne.

Là, j'ai les larmes qui me montent aux yeux. Pudique, je me retourne pour pleurer.
Et du coup, t'as Bensoussan qui en profite pour me faire les poches !
La vulgarité sépharade dans toute sa splendeur !
Je lui envoie un direct du droit, je l'entends faire caca...

Les flics arrivent et lui passent les menottes. Je leur dis :
- C'est bien les gars. Je sais que les clampins comme vous sont de braves gars, vos officiers aussi, alors que place Beauvau, c'est tous que des judéo-francs-mac vendus à l'Empire.
- Exact, me soufflent-ils, mais on doit fermer notre gueule, les ordres viennent d'en haut. Mais on soutient la révolte des nations contre la gouvernance globale. On sait que vous avez raison.

En repartant, j'aperçois une fille, plutôt mignonne. Elle me sourit, et là, direct, elle enlève le haut et me montre ses nichons !
Une Femen !
Horreur, la rue est envahie de pétasses boboïsées du tertiaire dont la moitié s'est fait avorter. Je repars sur ma moto pour pas avoir à savater tous ces demi-boudins à moitié transgéniques.

Rentré chez moi, j'étais tellement énervé, pour me vider la tête, j'ai monté une chambre à gaz dans ma cave.
Et celle-là, elle n'aura pas de carreaux pour pouvoir s'en échapper !"

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